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LEE-PARK Eun Young 이-박은영

Ma peinture a été réalisée avec de la terre et de l’eau en frottant et caressant le support. 
Ma pratique peut sans doute se comprendre comme un jeu avec la terre. Ce jeu est réalisé sans intention. Les conditions qui président à ce jeu avec la terre sont le plaisir de toucher la texture de la terre, sentir son odeur et regarder le reflet de la lumière sur le sol lorsqu’il pleut : garder et effacer. Ces gestes répétitifs, qui entretiennent mais effacent également leurs propres traces, permettent de faire surgir des formes
chaotiques au fur et à mesure de la sécheresse et du flux de l’eau. La terre permet de faire fleurir des béances, béances qui évoquent l’espace du vide. Ce vide fait éclore les traces d’un terreau en dentelles, terreau qui mélange alors la terre, l’eau et la peinture.
Ces clivages observés dans le terreau évoquent les rides humaines que l’on peut voir sur la peau. Dans mon expérience inoubliable de la mort, lorsque mon grand-père agonisait, la peau était comme fortement tirée par une force venant du sol, comme si la sécheresse fendait la terre et que l’humain s’intégrait à ce moment là à la Nature absolue.


저는 흙과 물을 재료로써 캔버스위에 문지르고 지우는 행위를 반복하며 작업합니다.
이러한 행위는 하나의 놀이같이 의도 없는 우연의 자국을 남깁니다. 흙을 만지는 촉각, 땅의 냄새, 빗물이 땅에 닿을때 반짝거리는 빛의 반사를 바라보는것들에 즐거움을 느낍니다. 흙이란 재료는 물이 마를때 스스로의 물길을 만들며 갈라지는 현상이 있습니다. 마치 노인의 얼굴의 주름같이 변하는 흙의 속성은 삶과 죽음이 동시에 공존하는 영역입니다. 죽음은 모든 생명체를 한줌의 흙으로 만들지만 흙은 새로운 생명체를 피어나게 하는 물질입니다. 저는 작업동안 편안함을 느끼며 무엇이든 결국 절대적 자연으로 돌아가는 순환속의 본질을 생각해 봅니다.

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